La liaison infernale: conditionnalité démocratiqueet dette des Etats à l’égard des organisationsinternationales
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Date
2008-12-23Author
Fau Nougaret, Matthieu
xmlui.dri2xhtml.METS-1.0.item-doi
https://doi.org/10.22518/16578953.739
Metadata
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Developing States have contracted many debts, especially since the early 1980s, with creditors. These can be either States or international financial institutions. However, whoever the public debtor is, the latter will intervenemore or less directly, increasingly becoming an interlocutor in any attemptto renegotiate or even totally pay the debt itself. This ubiquity arises many questions about its purpose and nature. This is particularly true of the political regimes of indebted states. Indeed, the democratization of thesestates has become both a means and an end for financial institutions, as the Initiative for Heavily Indebted Poor Countries. Therefore, the questionis whether the payment is possible or an illusion. Les Etats en développement ont consenti de nombreuses dettes, surtoutdepuis le début des années 1980, à l’égard des créanciers publics. Ceux-ci peuvent être soit des Etats soit des Institutions Financières Internationales. Cela étant, quelque soit ce débiteur public, ces dernièresvont intervenir de manière plus ou moins directe, en devenant progressivement des interlocuteurs incontournables de toute tentative de renégociation, voire d’annulation de la dite dette. Cette omniprésencen’est pas sans susciter de nombreuses interrogations quant à son objetet sa nature. C’est particulièrement le cas de la nature politique desrégimes des Etats endettés. En effet, la démocratisation de ces Etats estdevenue, de manière discutable, à la fois un moyen et une finalité del’intervention des Institutions Financières, comme le montre l’InitiativePour les Pays Pauvres Très Endettés. Dès lors, la question est de savoirsi l’annulation totale est envisageable ou une chimère?